Mordicus

Le projet de Loi de réforme du code de la nationalité, voté le 22 juillet 1993, précisait que les personnes nées en France de parents étrangers devraient, à leur majorité, manifester leur volonté de devenir français en en faisant la demande et, dans ce cadre, prononcer un serment de fidélité aux "valeurs" de la république.
Serment du volontaire pour la nationalité française
Messieurs qui décidez,
Je sollicite très, très, très humblement de votre bienveillance l’obtention de la nationalité française qui (...)

Après son pèlerinage en Vendée, le grand Soljénitsyne ira prochainement se recueillir sur la tombe d’Adolphe Thiers terriblement persécuté par les Communards, sur celle du général Franco tyrannisé par les anarchistes et républicains espagnols et internationaux, sur celle de Scheidemann et Noske torturés par Rosa Luxembourg et Karl Liebknecht, puis, après un dîner chez les Duvalier* durement éprouvés par leur exil, il déposera une gerbe sur la tombe du général Marcus Licinius Crassus victime de Spartacus et (...)

On n’existe vraiment que vu par d’autres hommes. Le désir d’être visible est un désir humain, un désir de société (dans certaines sociétés primitives on punissait les individus qui avaient fauté en les traitant comme si on ne les voyait plus, en les rendant invisibles, "morts").
En ôtant de plus en plus leur consistance aux individus, en les rendant de moins en moins maîtres de ce qu’ils font, de leurs choix, de leurs désirs, en ne faisant d’eux que des mannequins de catalogue et des robots exécutants de (...)

Monsieur,
Une presse que je lis avec quelque retard sur son rythme de parution (ce qui permet d’en mieux goûter le ridicule) m’apprend que d’aucuns s’offusquent de votre décision d’instituer dans vos services municipaux une prime au "présentéisme" dont seraient évidemment exclu(e)s les employé(e)s qui auraient eu l’idée si peu performante de tomber malades, d’avoir un accident de travail, d’attendre un enfant ou de suivre un congé formation (en effet, qu’ont ils besoin d’être formés pour ce qu’il font (...)

Bouclez-là !
"Comment le gouvernement d’alors, tout primitif qu’il ait été, a t’il pu permettre aux gens de vivre sans une règle analogue à nos tables, sans promenades obligatoires, sans avoir fixé d’heures exactes pour les repos ? On se levait et on se couchait quand l’envie vous en prenait et quelques historiens prétendent même que les rues étaient éclairées toute la nuit et que toute la nuit on circulait (...) N’est-il pas absurde que le gouvernement d’alors, puisqu’il avait le toupet de s’appeler (...)